Le métier d'accordeur est, je le répète, vraiment très intéressant et le restera, je le pense jusqu'à la fin de ma carrière.
En effet, cette semaine, j'ai été invité à accorder un piano que je ne connaissais pas encore, je veux dire par là que j'en avais déjà entendu parler et avais déjà consulté, sur Internet, assez bien de littérature à son sujet.
Mais il fallut que je me rende compte moi même, en me rendant chez un client qui en possédait un et que j'ai eu l'occasion d'accorder et de jouer.
Il s'agit d'un modèle récent de la marque YAMAHA.
Plus précisément, j'ai pu tester pour vous le piano droit (acoustique) YAMAHA B2.
Tout à fait sincèrement, j'ai été particulièrement surpris de la facilité à l'accorder, bien que le terme "facilité", en terme d'accord/accordage n'existe pas, car un accord précis, a toujours demandé, demande encore et demandera toujours un maximum de rigueur, même à l'accordeur le plus expérimenté.
Cette fois, j'ai senti, plus que d'habitude les chevilles tourner, informations transmises par ma clé d'accord extensible, dont en règle générale, je fixe le manche à sa longueur maximale, au début de chaque accord, paramètre pouvant varier selon le modèle et surtout la taille du piano.
sur le YAMAHA B2 donc, j'ai senti les chevilles tourner aisément, tout en exerçant une bonne résistance, mais c'est surtout au niveau de la stabilisation que j'ai été agréablement surpris.
Outre cela, j'ai trouvé le toucher très régulier, ni trop lourd, ni trop léger.
Vous y ajouter une pureté au niveau des cordes, (facilité à accorder les choeurs à l'unisson, et une sonorité chaleureuse lorsque je jouai quelques morceaux après mon travail, ni matte, ni agressive, bref, une sonorité dynamique, riche, sans être criarde, soit, un bon compromis pour un piano en appartement.
Je précise que, comme je l'ai souvent écrit, deux pianos de même marque et de même modèles peuvent se révéler complètement différents, en dépit de l'industrialisation de la production de ceux-ci.
Je me suis donc penché sur la question en consultant plusieurs sites proposant des avis de consommateurs au sujets du YAMAHA B2, et dans l'ensemble, j'ai pu lire nombre de commentaires élogieux concernant ce piano vendu à près de 4000 €, car, en effet, pour avoir un piano, soit'il destiné à l'étude, s'inscrivant dans la "durabilité", cela peut paraître cher, mais de nos jours, (nous sommes en octobre 2008), c'est le prix d'un instrument neuf en terme de qualité et de longévité.
Voilà, c'était mon observation de la semaine, cela ne signifiant pas que je me permettrais de vous affirmer : "Foncez chez votre revendeur de pianos YAMAHA, achetez le YAMAHA B2 sans crainte, sur catalogue, ou encore sur Internet, c'est du bon"
!" Bien au contraire.
Comprenez par là que jamais je ne conseillerai un piano, une marque, un modèle en particulier. A la question : "Quel piano me conseilleriez-vous ?" ma réponse sera toujours : "Moi, je ne conseille rien". je peux vous orienter après avoir pris connaissances de tous vos critères."
Je ne peux pas jujer sur la seule base d'un accord effectué sur un seul piano ni généraliser en pençant que comme j'ai aimé ce piano, je peux le conseiller. Je pourrais très bien un prochain jour, accorder un autre YAMAHA B2, et le trouver bien moins plaisant, plus nasiard, moins facile à stabiliser.
Je continue de vous convier à essayer vous mêmes le piano que vous allez acquérir
même s'il s'agit d'un YAMAHA B2, de vous demander à qui et à quoi il va servir, dans quel environnement il sera entreposé, tout en attirant votre attention sur le fait qu'un piano neuf, (ce modèle n'existe vraisemblablement que depuis 2006), doit, durant les 5 premières années qui suivent sa mise sur le marché, son arrivée chez vous, être accordé plus souvent qu'un instrument plus ancien, car il lui faut bien ce laps de temps pour finir par se stabiliser,cela concernant tous les pianos, de toutes les marques et de tous les modèles, en ajoutant le respect des paramètre constant de température et d'hygrométrie.
Il est une chose contre laquelle on ne peut rien, ce sont les différences de pression atmosphériques, souvent très brusques dans nos régions au climat tempéré, et leurs effets sur les tables d'harmonie de tous les pianos, celle-ci devant être conçues en bois d'épicéa, et qui, en bougeant, en travaillant, en continuant à vivre, sont la principale source de désaccordage de n'importe quel instrument.
Les cordes, si elles n'étaient pas mise en contact avec la table d'harmonie par l'intermédiaire du chevalet, lequel est fixé sur la table d'harmonie, cette dernière étant la membrane sonore du piano, ne laisseraient entendre qu'un son à peine perceptible.
Merci pour votre lecture, et n'oubliez pas, toujours à votre service,
Alain de Rhode,
Technicien & Accordeur de Pianos.
tous droits réservés.
Tél : 0477 / 36 10 81
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