Bon à savoir avant d'aquérir un piano - (piano et pouvoir d'achat ?)

Chers lecteurs, lectrices, clients, clientes,

Ce message, qui fera régulièrement l'objet de mises à jour, rectifications, compléments d'informations, est rédigé, non pas sur un ton nostalgique, bien au contraire. Se voulant une synthèse basé sur mon expérience personnelle, sur de précieux conseils de mon maître que je consulte encore régulièrement,sur celle de confrères, sur des avis de pianistes confirmés, sur des informations non copiées mais abondant toutes dans le même sens présentes sur plusieurs sites Internet et autres manuels spécialisés en matière de pianos acoustiques, loin de ce vouloir être parole d'Evangile, il est une preuve d'objectivité et de réalisme.
L'accordeur se doit de se recycler tout au long de l'exercice de sa profession, s'il veut évoluer avec son temps, suivre l'évolution des produits du marché, s'y adapter.
Si j'ai écrit ce qui suit, c'est dans le but de partager les fruits de cette longue collecte d'informations avec vous, afin de vous prouver qu'en dépit de la baisse du pouvoir d'achat, des solutions existent.

Certes, c'est un peu long, mais si vous lisez à votre aise et revenez régulièrement sur cette publication, si vous prenez le temps de tout comprendre, vous serez en mesure d'éviter bien des pièges, dans lesquels, moi-même, j'ai sauté à pieds joints, lors de l'achat de mon premier piano Ukrainien qu'il y a près de 20 ans, j'avais acheté neuf pour 80.000 Francs belges, soit près de 2.000 €. Partant du principe que tout s'explique, et que mes outils de travail quotidiens ne peuvent avoir le moindre secret pour moi, j'ai voulu savoir, me suis employé à comprendre pourquoi ? comment ? et m'efforcerai de continuer d'approfondir les aspects techniques du piano, ses nouvelles sonorité, et toutes les manière dont il évoluera au niveau de la construction, de la qualité, etc., et ce, jusqu'au dernier jour de ma vie.
J'en ai la certitude, ma passion sans limite pour lepiano me réservera,jusqu'au terme de mon existence, encore bien des surprises, et c'est là, tout le côté si enrichissant de cette profession. !!!
D'avance, Merci pour la patience et l'attention que vous voudrez bien accorder à tout ce qui suit, et suivra.
Alain de Rhode,
Accordeur et technicien du piano.

Je n'ai pas le don de l'écriture, raison pour laquelle je vous invite franchement à me poser des questions sur ce que je n'aurais pas rédigé clairement de vive voix par téléphone (7j/7)
Tel 0477 / 36 10 81
Il n'y a pas de bêtes question, nous avons tous à apprendre les uns des autres !!!


Je tiens à préciser que Cet article, ne signifie en aucune manière qu'il n'existent plus de très bons pianos neufs aujourd'hui.

Néanmoins, j'aimerais lancer une campagne visant à sauver tous les pianos qui peuvent encore l'être, et il y a de la matière, croyez-moi !

En effet, avant de vous lancer "tête baissée" dans l'achat d'un piano neuf, il me paraît, dans un premier temps, intéressant de vous informer que, peut-être, à deux pas de chez vous, et ce, tant en Flandre qu'à Bruxells et qu'en Wallonie, il y a un patrimoine constitué d'une quantité impressionnante de pianos de la bonne époque à sauver avant qu'il ne soit trop tard!!!
et c'est ce que je vais m'efforcer d'expliquer, je l'espère, assez clairement dans ce document.

Après des années de recherches très approfondies provenant de nombreuses sources étayant mes propos, je pense modestement être en mesure d'affirmer, que notre pays fait partie de ceux qui ont eu la chance d'avoir pu offrir, sur leurs marchés, de nombreux pianos de l'époque où l'artisanat occupait encore une place importante au niveau de leurs fabrications, et ce, jusqu'à la fin des années 80, ce qui n'est pas si loin.
La majorité de ces pianos, droit ou à queue, méritent sans aucun doute, d'être sauvés, de retrouver la vie, soit par le biais de réparations, réglages, remises au diapason et accordages peux coûteux, (souvent moins de 1.000 EUROS, tous travaux inclus), frais qui, lorsque l'on consulte le prix des premiers pianos d'entrée de gamme en 2008, les nouvelles marques avec lesquels nous n'avons pas ou peu d'expérience quant à la longévité, est loin de pouvoir être considéré comme cher.
Mieux encore, en ce qui concerne les vrais pianos de prestige dont la facture/fabrication remonte au milieu, voire aux premières décennies du siècles dernier, que l'on peut élever au rang de véritables pièce de collection de par leurs solidité, finition, systèmes révolutionnaires en terme de mécanique, en y ajoutant un meuble sculpté par de véritables artistes en ébénisterie, le tout réhaussé par une marqueterie inégalable, , qui conféraient à chacun d'entre eux,le titre de "pièce unique", je pense notamment à des marques comme Erard, Gaveau, Pleyel, Steinway, Ibach, Schimmel ou Bösendorfer, pour ne citer qu'eux, Ces derniers, s'ils ne sont pas tout à fait endommagé, s'ils font l'objet d'une restauration complète, effectuée très méticuleusement dans le respect des règles de l'art par des passionnés existant encore en Belgique, , retrouveront la vie, tout en gardant une sonorité incomparablement chaleureuse, propre à chacun d'entre eux.
La restauration aussi complète soit-elle de ces joyaux, bien que pouvant coûter jusqu'à 20.000 ou 25.000 €, - soit le prix d'un grand quart queue (1 m 86) actuel japonais, (qui n'a plus de japonais que la marque, - une bonne restauration disai-je donc, se révèlera, toujours plus intéressante, pour la simple raison que si vous deviez vous rendre dans un magasin en vue d'acheter un piano d'un modèle équivalent au modèle de l'instrument qu'il est possible de restaurer, de la même marque, (toutes n'existent plus), vous pourriez être amenés à payer au moins 2 ou 3 fois le prix de la dite restauration.
Je voudrais cependant ajouter que, ces grands quart queue (YAMAHA C3), s'ils ont été construits avant les années 90, vous pouvez les reconnaître à la mention : "CONSERVATORY" qui apparaît en relief sur le sommier, ce qui n'est plus le cas depuis au moins 15 ans, , lui et les plus grands modèles de cette gamme: C5, C7, C9... une fois bien révisés, (réglages fins de la mécanique et de la visserie), et bien harmonisés, sont de bons instrument, - je possède un C7 d'occasion des années 80, - donc je peux en parler.
Un piano peut être daté sur la base de son numéro de série qui figure à l'intérieur, sur le cadre, (sommier ou châssis).
Je peux vous aiguiller vers plusieurs firmes très sérieuses pour choisir judicieusement un instrument tout à fait correct, bien que ne travaillant pour aucune de ces firme.

Au cours des années 60, 70 et 80, des pianos valables et parfois même, de grande qualité ont été vendus sur le marché belge, à des personnes qui, peut-être, ne s'en servent plus aujourd'hui, et donc, ne les font, dans la majorité des cas, plus accorder ni entretenir régulièrement.
Si vous êtes dans cette situation, je ne peux que vous proposer mes services, afin d'effectuer au plus vite, dans un premier temps, une remise au diapason, qui sera suivie, dans le mois qui suit, d'un accordage précis. Par la suite, je vous conseille la fréquence minimum d'un accordage et dans le même temps, d' une vérification, chaque année, à la même période.
Pour un tarif moyen de 70 € par an, vous pouvez sauver votre piano d'une progressive mes inévitable détérioration qui, à terme, pourra le conduire à sa perte définitive.

Une fois par an suffit lorsqu'unpiano n'est pas utilisé, mais reste un minimum.
Des pianos sollicités fréquemment selon la pratique du pianiste, subissent mathématiquement une usure plus rapide, mais néanmoins, tout à fait réversible si les entretiens réguliers ne sont pas "oubliés" ou "négligés".
Vous ne me contredirez pas, je suppose, lorsque je dis que tout objet de la vie courante utilisé fréquemment, est sujet à de petites opérations de maintenance régulières. Il en est de même pour un piano.

Bien des pianos, non utilisés sont conservés par leurs propriétaires, pour diverses raisons : (valeur sentimentale, , probabilité de s'y remettre plus tard, espoir qu'un jours, leurs descendants désireraient apprendre à en jouer...)
Je recommande vivement et pour la survie de leurs pianos, à ces propriétaires de faire accorder ces instrument une fois par ans, mêmes si eux mêmes ne s'en servent pas pour le moment.

Situation qui mérite toute votre attention :
PIEGE A EVITER A TOUT PRIX !
Des personnes décident de se séparer de leur piano, parfois après 10, 15, ou 20 ans sans s'être soucié de l'entretien : (accordage et autres opérations de maintenance), se qui aurait pourtant du être fait chaque année.
Il en résultera tout simplement, un 'instrument mis en vente désaccordé au point que l'acquéreur novice, croyant parfois faire une bonne affaire, sera amené à solliciter plusieurs passages de l'accordeur, lequel pourrait, à son tour, se trouver dans l'obligation de s'adresser à un réparateur, en cas de dégâts trop importants.
Si vous hésitez, sachez que je peux vous aider !

Précisons, je développerai plus loin, que l'accord/accordage (opération de base), la réparation et la restauration sont des opérations qui prennent beaucoup de temps.
une seule et même personne ne peut réaliser toutes ses opérations à un niveau de qualité égale, chacune de ces disciplines sont, en effet, autant de spécialisations. C'est d'abord l'accordeur qui, lorsqu'il rencontre un problème majeur au cours de son travail, sera, avec l'aval de son/sa client(e), amené à faire appel à un autre spécialiste.

Si les conditions de conservation n'ont pas été idéales et si les entretiens n'ont pas été effectués dans les temps, il arrive également qu'un réparateur doive emmener tantôt la mécanique, tantôt le piano entier dans son atelier, ce qui vous en privera pendant un temps plus ou moins long, ayant pour conséquences l'obligation d'effectuer parfois des réparations au niveau de la table d'harmonie, de remplacer de trop nombreuses pièces défectueuses de la mécanique, et/ou d'une grande partie des cordes, (notamment les graves), entraînant un rechevillage, Vous y ajoutez les frais de transport aller et retour, les frais éventuels de retension des nouvelles cordes à intervalles rapprochés : (les nouvelles cordes ayant tendance à se désaccorder plus vite que les autres avant de se stabiliser..., situation pour le moins désagréable et coûteuse !
C'est pourquoi, je conseille vivement à toutes personnes désirant acquérir un piano soit,via la vente de particulier à particulier, soit, qui récupère un instrument familial resté fermé depuis des générations, de se faire assister par un accordeur, avant tout achat définitif ou décision trop hâtive. Votre conseiller sera à même de démasquer objectivement tout vice caché que pourrait comporter l'instrument sur le point d'être acheter.
Une expertise préalable n'est pas onéreuse : ,(70 € en ce qui me concerne), elle vous donnera la possibilité d'effectuer un choix judicieux, , et vous évitera d'acheter ce qui deverait être envoyé à la casse.
Je suis parfaitement conscient que l'idée d'envoyer un piano à la casse puisse être interprétée comme choquante, mais il est une réalité incontournable et d'une logique incontestable :
Le meilleur piano, de par l'extrême complexité de sa construction, et les quelques 12.500 pièces qu'il comporte, celles-ci étant toutes solidères les unes par rapport aux autres pour que toute cette mécanique fonctionne le plus préciisément possible, a une longévité comparable à celle d'un être humain, et comme les humains, les pianos vieillissent, les uns plus vite, d'autres plus lentement, les uns sont moins solides que les autres et certains, dont la production est exclusivement industrielle, résultant de chaînes de montage, sans conteste à la pointe de la technologie, peut-être trop, employant de la main d'oeuvre sous-qualifiée et exploitée à bas prix,atteindront à peine l'âge de l'adolescence, d'autres l'âge adulte, et il faudra chercher de plus en plus loin pour trouver un instrument qui sera assez résistant que pour traverser plusieurs génération, comme ce fut le cas des pianos construits entre les années 30 et la fin des années 80.
Il y a une dizaine d'année, je me souviens avoir été consulté par une future étudiante en piano qui pensait réaliser une affaire en or, en me demendant mon avis sur un piano dont le propriétaire acceptait de se séparer pour la somme de 5.000 francs belges. Autant que ça serve à quelqu'un ! surtout si cette demoiselle est débutante... que demander de plus !
Il s'agissait d'un piano avec un cadre en bois, des cordes parallèles et une mécanique à bayonnettes, qui devait dater de la fin du XIXème siècle. Autant vous dire que je n'ai même pas sorti ma clé d'accord. Juste un diapason pour faire entendre l'état de l'accord, résultant de la vétusté de ce qui, a été un piano, mais qui ne l'était plus et ne pourra jamais renaître de ses cendres.

En revanche, si l'objet mis en vente présente une grande robustesse, une table d'harmonie non fragilisée et un cadre sans la moindre fente ou fissure, et s'il n'est pas trop désaccordé, je puis vous certifier que d'excellents techniciens exerçant dans notre pays, seront en mesure de rectifier le tire, et que cela vous coûtera moins cher, toute proportion gardée, d'effectuer quelques réparations ne relevant aucunement du bricolage, que le fait d'acheter un piano neuf.

Des pianos construits de 1930 à 1960, peuvent, et j'insiste lourdement,si, et seulement si, ils ont été bien entretenus,(accordés rigoureusement une fois par an minimum) et entreposés dans des conditions optimales tout au long de leur existence, (hygrométrie constante, à savoir entre 50 et 70 % et température entre 18 et 22 degrés) ,après une révision plus approfondie, un réglage fin de tout l'aspect mécanique et quelques réparations (moins de 1.000 €), être tout à fait à même de vous satisfaire, en tant que piano d'étude, par exemple... en tout cas mieux, parce que plus solides et plus fiables qu'un pianos de bas de gamme acheté neuf aujourd'hui : (pas moins de 2.500 ou 3.000 € pour les plus petits modèles de pianos droits dont la hauteur approximative est d'un mètre 15,, et pas moins de 8.000 € pour les premiers pianos à queue d'un mètre 50), devant encore faire leurs maladies de jeunesse, s'ils ont la chance de survivre à celles-ci : (accord ne se stabilisant quau bout de 4 ou 5 ans, nombreux dérèglement mécanique, car matériaux non adaptés et donc trop sensible au climat de nos régions tempérées...) et ce n'est pas gagné pour la plupart d'entre eux !

En ce qui concerne les pianos qui, en 2008 ont plus de 60 ou 70 ans, présentant des signes plus qu'évidents d'absence d'entretien régulier (un demi-ton plus bas que le "la" du diapason, dont la fréquence auditive est de 440 (voire dans certains cas, jusqu'à 442) vibrations par secondes, norme actuelle ou déséquilibre trop important de l'homogénéité de l'accord, d'où accord complètement inégal : une tension anormalement élevée de certaines cordes par rapport à une tension trop faibles des autres, et ce, registre par registre : medium, grave, aigu ou pire, choeur par choeur), je vous les déconseille, l'expérience m'a démontré à chaque fois, qu'il était impossible de récupérer, même après plusieurs tentatives, un accord aussi approximatif soit-il sur de tels instruments.
Trop souvent, je me suis trouvé dans l'obligation, et ce, pas de gaité de coeur, de déclarer à certains clients qui avaient acheté ce genre d'instruments, sans essai ni expertise préalable, ne plus rien pouvoir faire, même avec la meilleure volonté du monde. Vous pouvez imaginer l'immense déception que peut causer une telle conclusion.
Mon rôle est d'apporter en toute modestie et sans prétention aucune, un peu de bonheur à mes clients, et non de me trouver dans l'obligation de les décevoir, car cela m'attriste autant qu'eux et c'est précisément pour cette raison que je suis entrain de rédiger ce que j'espère, vous lirez.
Cependant, soucieux de rester fidèle à ma philosophie, je ne peux pas me permettre, ne me suis jamais permis et ne me permettrai jamais d'arnaquer qui que ce soit, en faisant semblant d'accorder, c'est-à-dire en restant 2 heures à chipoter, à bricoler puis à encaisser avant de m'en aller.
Après mon travail, et avant mon départ, , tout client est invité à essayer son piano accordé. S'il ne sait pas jouer, je ferai moi-même une démonstration que je m'efforcerai de rendre convaincante !
Dans la mesure où dès le départ, je sais que je ne pourrai pas accorder un piano en une séance, et que des frais supplémentaires devront s'ajouter au montant initial, tout client en sera averti et aura le choix de l'accepter ou non.
De même, en période de promotions, j'informerai à toute personne me demandant un service auquel le tarif promotionnel s'applique, la ristourne proposée.

Dans le cas où le vieil instrument que vous voudriez acquérir est de grandes marques et quevous seriez prêts à dépenser plusieurs milliers d'EUROS à sa restauration, dans la mesure où elle est encore réalisable, je vous engage vivement à demander une expertise et un devis à un ou plusieurs restaurateurs de pianos avant l'achat.

Gardez à l'esprit qu'un piano ne s'achète jamais sur catalogue, que ce soit en magasin ou en ligne ni via toutes formes de petites annonces, même illustrées par de belles photos.
Bien au contraire, à défaut d'être en mesure de l'acheter avec ses yeux, on le choisira et l'apprivoisera avec ses oreilles, ses doigts et son coeur.
Prenez, d'abord et avant tout, le temps de comparer plusieurs pianos. Ne vous précipitez jamais sur un seul instrument qui vous aura "fait flasher", ou attiré par sa beauté.
Dernièrement, je me suis trouvé devant un piano, que le nouveau propriétaire avait acheté pour, je le cite : "son look, son design et son touch" qui lui semblaient agréable. cet instrument avait séjourné dans l'entrepôt d'un garde-meubles. il devrait être destiné à donner à ses filles, une approche de la musique.
Ce piano porte une marque Européenne qui n'existe plus, jevous laisse deviner où il a été fabriqué, à savoir une usine dont un site belge d'instruments de musique vente la qualité irréprochable et un rapport qualité/prix optimal...
Ma conclusion, à sa sortie d'usine, il n'avait pas été accordé, opération qui doit normalement être réalisée une vingtaine de fois avant d'être mis sur le marché. "Que voulez-vous que j'y fasse ?" me suis-je demandé et, toujours dans ma tête, je me suis dit : "si c'est à ce point que l'on en arrive, ça promet !!!"

Il convient d'éviter absolument les pianos ayant séjourné dans une cave ou un garage, pièces généralement humides et non chauffées. Des écarts thermique et hygrométriques non constants ayant pour principal effet de détériorer entièrement et définitivement l'instrument concerné.
Autres petits nuisibles qui, en toute liberté contribuent bien souvent à l'accélération du processus de destruction d'un piano entreposé dans de tels endroits, il s'agit des souris !!! Oui, vous avez bien lu et je ne suis pas entrain de délirer !
N'oubliez jamais que beauté n'est, n'a jamais été et ne sera jamais synonyme de qualité.
Comme je l'ai dit plus haut, le piano est un instrument complexe, comprenant un grand nombre de pièces. Le mauvais fonctionnement d'une partie d'entre elles peut entraver le bon fonctionnement des autres, rendant à terme, le piano inutilisable.
Si vous n'êtes pas certain de faire un choix judicieux, n'hésitez pas à m'appeler.
En ma qualité de pianiste et accordeur de pianos, je peux vous aider à dénicher les vices cachés, ceux-ci pouvant parfois être très nombreux.
Si vous me demandez ce service, je prendrai tous mes outils de mesure et d'accordage, et j'explorerai l'instrument que vous auriez envie d'acheter pour vous. Au moindre doute, je vous dirai franchement ce qu'il en est.
Tel 7 j/7j, week ends, vacances et jours fériés compris :
0477 / 36 10 81
Ce qui suit n'engage que moi, mais permettez-moi de vous suggérer après expertise, préférez la révision complète d'un piano âgé de 20 ou 30 ans, au lieu d'en acheter un, tout juste sorti d'usine, et dans le cas où vous choisiriez un magasin, demandez ce qu'il y a en occasion, qui a été révisé complètement, et couvert par une garantie de 5 ans.
En cas d'incertitude, sachez que certaines grandes maisons de pianos proposent des locations simples avec paiements mensuels ou une location avec option d'achat : (conditions à déterminer avec le revendeur officiel à qui vous vous adressez).
A présent, je vais tenter de vous expliquer le pourquoi de ces conseils, en vous présentant brièvement les métiers des techniciens du piano.
Les 5 principaux sont :
le facteur de pianos, le restaurateur de pianos, le réparateur de pianos, l'accordeur de pianos sans oublier le transporteur/déménageur de pianos.

Rares sont les gens à même de fabriquer, restaurer, réparer, accorder et transporter le tout de manière égale, et ceci pour des raisons de temps, de concentration et de tension nerveuse.
LE FACTEUR DE PIANOS : Il s'agit d'une personne ayant toute les compétences nécessaires pour fabriquer un piano de façon artisanale, de A à Z. Ce dernier aurra une parfaite connaissance en terme de métaux, feutres, ébénisterie, colles, vernis, qu'il associera avec de très précises notions de mathématique et de physique, de sorte à pouvoir, à partir de matières premières, dessiner, assembler, à l'aide de calculs savant un piano, s'attardant miticuleusement à la finition complète de l'instrument qu'il construira de ces mains.
De tels génies existent encore, mais se raréfient, du fait de l'industrialisation du piano, celui-ci devant répondre à des normes standard en matière de sonorité notamment (plus brillante, plus métallique, moins chaleureuses, plus agressives ou plus percutante).
De nos jours, on ne parle plus de manufacture, mais d'usinage, de production de pianos à la chaîne.
Nombre de noms de facteurs renommés de pianos figurent encore aujourd'hui sur les pianos, mais en dehors du nom, force nous est de déplorer que ces instruments sont, non plus fabriqués, mais produits en grande quantité dans de grosses usines qui sèchent le bois artificiellement, qui sont souvent délocalisées dans des pays où la main d'oeuvre est à bas prix, et que vous pourriez comparer à une usine de montage de véhicules automobiles, ou chaque ouvrier occupe son poste, du début jusqu'à la "finition", si l'on peut encore utiliser ce terme.
Bien que des noms de facteurs célèbres figurent sur le cylindre (couvercle du clavier) ou sur le cadre ou le sommier de certains pianos, il est difficilement imaginable que l'instrument soit encore "produit selon la tradition" du facteur dont il est question.
Si le facteur est encore en vie, sa fonction sera celle de contrôleur ou inspecteur des travaux finis. mais je serais fort étonné qu'il ait le contrôle de l'ensemble des pianos produits en masse sous sa licence ou son nom.
Sachez aussi que quantités de pianos sont importés dans nos régions, sans marque, et que des importateurs peux scrupuleux y clouent une plaque sur laquelle ils gravent des noms aux consonnances européennes, généralement anglaise ou allemande, parfois même française, pour faire bonne impression.
D'autres pianos, sans marques toujours, peuvent être commercialisés sous le nom de la firme à qui vous vous adressez pour acheter ou louer un piano.
Autre cas de figur : des pianos neufs bon marché portent des noms de compositeurs de renommée internationale, afin d'attirer votre attention et de vous faire croire que, du fait de leur nom, ils ne peuvent être que très bons.

LE RESTAURATEUR DE PIANOS : Il s'agit d'une personnes ayant les mêmes compétences qu'un facteur, mais qui devra respecter toutes les spécificités technique de l'instrument qu'il s'emploira, durant des centaines d'heures à restaurer. Son travail ne concerne que les pianos authentiques de marques prestigieuses.
Ne vous adressez pas à lui si vous avez un piano de petite facture, le coût de la restauration étant plus élevé que la valeur de votre instrument.

LE REPARATEUR DE PIANOS : Il s'agit d'une personne aux compétences très dévelopées en matière de mécanique, de façonnage méticuleux de pièces, sans oublier d'autres aspects comme le rechevillage, la remise en corde, la fabrication de cordes de basses filées, qu'il sera à même d'adapter à la mesure de tous les modèles de pianos.
Le réparateur intervient aussi dans la remise en état de certaines tables d'harmonies, pour autant que les dégats ne soient pas trop importants.
Il possède un atelier et est équipé d'un outillage volumineux, et très onéreux,de grande précision permettant de refaire fonctionner le piano, et sa mécanique, sans bricolage.
C'est à lui que l'on fera appel, en cas de bris de cordes, de mécaniques défectueuses, sur des pianos qui en vallent la peine.
Celui-ci sera le meilleur collaborateur de l'accordeur de pianos.

L'ACCORDEUR DE PIANOS (ce qui est ma spécialité) : Il s'agit de la personne qui se chargera de l'entretien, de la bonne maintenance technique de votre piano, de l'accord/ accordage de ce dernier, selon la norme du diapason (440 Hz, tantôt supérieure, , si le piano est en bon état, et sur demande du client, tantôt inférieure en cas de pianos plus anciens, présentant une table d'harmonie plus fragile ou des cordes trop oxyidées.
C'est lui aussi, qui se chargera de l'harmonisation de votre piano, c'est-à-dire qu'à l'aide d'un outil appelé "pique marteaux", travaillera les feutre des marteaux en les piquant à l'aide d'aiguilles, afin d'égaliser de façon homogène la sonorité de votre instrument.
L'accordeur possède, outre une ou plusieurs clés d'accord de préférence extensible et à canons interchangeables de sorte à l'adapter au piano qu'il accorde, des coins d'accord et des diapasons, d'autres outils servant à effectuer certains réglages sur place. Il sera muni de matériel comprenant notamment des pinces coupantes, des pinces à levier pour la mise en corde, une ou plusieurs pinces à presser les feutres d'enfoncements et de balancier des touches, de pique marteaux, et autre clés à t utilisées le cas échéant dans l'extraction de chevilles, sans oublier la multitude d'outils de base : marteau, tournevis en tous genres
etc.
Il accorde votre piano après s'être familiarisé avec lui, tiendra compte des possibilités techniques propres à chaque instrument qu'il accordera.
L'accordeur doit de préférence avoir de bonnes notions musicales, d'harmonie pratique, une ouïe finement formée et entraînée, avoir de bonnes notion de physique acoustique, être attentif à tout battement suspect, à la tenue de l'accord des notes déjà accordée, être sensible aux battement des tierces, quartes, quintes, sixtes, octaves, dixièmes, quinzièmes, sans négliger, le moins du monde, les unissons.
Toute personne se présentant comme accordeur et qui sort et fait abusivement usage d'un accordeurélectronique, accordant demi-ton par demi-ton sans vérifications constante et qui ne fait pas de partition, est un arnaqueur !
L'accordeur électronique ne peut être utilisé que dans le cas de remise au diapason, jamais lors d'un accord traditionnel.
Tout accordeur qui ne sait pas se passer d'assistance électronique, n'a, purement et simplement pas la formation rigoureuse indispensable à l'exercice de ses fonctions professionnelles. Et le marché belge ne peut mal de manquer de charlatans de ce genre, preuve à l'appui lorsque l'on entend le résultat en jouant sur un piano dont on prétend qu'il vient tout juste d'être accordé !
C'est l'accordeur qui sera votre interlocuteur privilégié, parce que c'est lui qui passera chez vous, qui vous guidera vers tout autre intervenant dans la réparation éventuelles de pièces défectueuses sur votre piano.
Son travail demande une concentration et du temps.
Si vous faites appels à ses services, choisissez un jour au cours duquel vous n'aurez pas trop de contraintes d'horaires, lesquelles obligeraient l'accordeur à devoir travailler plus vite, avec pour inconvénient que l'accordage ne vous satisfasse guère.
Un accord normal dure entre une heure et demie et deux heures, si tout va bien.
Si des réglages imprévus sont nécessaires, cela peut parfois durer une heure de plus.
Alors, prévoyez de pouvoir observer un maximum de silence dans la pièce où il travaille et surtout, ne lui demandez pas à de trop nombreuses reprise, comme cela se produit parfois : "dites, vous en avez encore pour longtemps la ou quoi !"
Personnellement, quand je sens une pression trop forte exercée sur moi, la première fois, je tenterai d'estimer le temps restant nécessaire pour réaliser l'accord avec précision des 220 à 250 cordes, selon le modèle du piano.
A la seconde interjection,, car il n'y en aura pas de troisième, je déclarerai aimablement avoir presque fini, au détriment de la finition d'un travail qui se veut le plus précis possible et qui est mathématiquement irréalisable sous l'effet de la pression. Je déclinerai, dans ce cas toute responsabilité quant à la qualité de mes services mais le prix restera le même.

LE TRANSPORTEUR/DEMENAGEUR DE PIANOS : c'est un chef d'entreprise de déménagement travaillant avec une équipe de transporteurs, spécialement formés et assurés, qui prendra toutes les précautions nécessaire afin d'éviter tout dégâts pouvant résulter d'un transport trop brusque.
Le rôle de ces entreprises est capital pour le transport de tout pianos.
Ces hommes travaillent vite mais bien et préserveront votre instrument de toute manipulation maladroite.

En guise de conclusion, je vous dirai juste ceci :

Piano neuf pas cher (moins de 3.000 €) = piano de mauvaise qualité, = chevilles impossible à stabiliser, = mauvaise tenue d'accord = cordes impures = mécanique fragile et pas du tout fiable, = impossibilité d'y remédier, = se trouver dans l'obligation de s'en débarasser = devoir acheter un piano plus cher = sentiments de regret et de profonde amertume entièrement justifiés de s'être fait arnaqué sur toute la ligne !!!

A SUIVRE !!!

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© Alain de Rhode, Tous droits réservés.