Voici un petit conseil rédigé à votre intention, certes, sur un ton humoristique, ne relevant toutefois, aucunement de la moquerie, que je vous propose en toute amitié, avec pour seul objectif de vous familiariser avec le vocabulaire spécifique à notre art appliqué, qu'est celui d'accorder les pianos :
Lorsque vous faites appel à un accordeur de pianos, la terminologie exacte est la suivante :
"ACCORD" OU "ACCORDAGE";
=
"ACCORDER UN PIANO" ou "L'ACCORDAGE D'UN PIANO"
Ce qui résulte de la tension des corde, la manière dont sonne un piano, (substantif) :
"ACCORD"
Stabilisation ou non :
"TENUE D'ACCORD", "BONNE TENUE D'ACCORD", "MAUVAISE TENUE D'ACCORD", "TENIR L'ACCORD", "NE PAS TENIR L'ACCORD", "PIANO QUI TIENT BIEN L'ACCORD", "PIANO QUI TIEN MAL L'ACCORD", "ACCORD STABLE", "ACCORD INSTABLE", "STABILITE DE L'ACCORD", "INSTABILITE DE L'ACCORD", etc.
Terminologie incorecte :
"ACCORDEMENT", "REACORDEMENT", ou encore "RACCORDEMENT"
"RACCORDER UN PIANO" s'utilise dans le cas de pianos numériques / digitaux.
Un petit trait d'humour ?
" Assurez-vous que le cordon d'alimentation est bien connecté à l'appareil et qu'il est branché sur le secteur... "
lol !
mdr !
L'action d'accorder un piano consiste à ajuster son plan sonore, en se basant sur un diapason dont la fréquence sonore est comprise aujourd'hui entre 438 Hz et 445 hz ou vibrations par seconde, la valeur internationale étant de 440 Hz, lorsque l'état de l'instrument le permet;
Dans le cas de pianos anciens, le "LA" de référence peut ne vibrer qu'à une fréquence de 415 Hz ou périodes par secondes.
La note que vous entendez alors, bien que correspondant à un "LA" sur le clavier, émettra en réalité un "LA bémol", ou un "SOL#".
Cela pourrait vous géner si vous étiez amenés à jouer avec d'autres instruments à cordes frottées, à vent, si vous deviez accompagner une chanteuse, un chanteur, une chorale;
Toutes personnes ayant l'oreille absolue se verront dans l'obligation de transposer ce qu'elles entendent habituellement, un demi-ton plus bas, ce qui peut s'avérer très perturbant.
Cependant,je voudrais, une fois de plus, vous rappeler que si un piano est et ne permet pas d'être accordé un demi-ton en-deçà du diapason qui vibrera à une fréquence adoptée sur le plan international par tous les musiciens, compositeurs, théoriciens et musicologues, C'est-à-dire égale ou légèrement supérieure à 440 Hz,
il ne peut, ***en aucune manière***, servir pour un enfant débutant,
sous peine de fausser, dès le départ, sa possibilité de développée son oreille musicale absolue, voire même son oreille relative.
A titre d'exemple :
Si l'on s'en réfère à la gamme la plus connue de "DO MAJEUR" (C MAJ) (C M),
au lieu d'entendre, lorsqu'elle est jouée sur le clavier :
" Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, ",
on entendra :
" Si, Do#, Ré#, Mi# (= fa), Fa#, Sol#, La#, Si, "
ou encore :
" Do bémol, Ré bémol, Mi bémol, Fa bémol (= Mi), Sol Bémol, La bémol, Si bémol, Do bémol, "
L'oreille absolue est la capacité, relativement rare qu'a un individu à reconnaître avec exactitude une note jouée au hasard, sans voire la note produite par le musicien : (position des doigts sur le clavier, sur les trous ou clés d'un instrument à vent, la position de l'archet et des doits sur des instruments à cordes frottées, des doigts sur les instruments à cordes pincées, etc.
Certaines personnes ont une capacité à développer, très tôt ce "sens" qu'est celui de l'oreille absolue, ce qui fait dire à certains scientifiques qu'il s'agit d'un don inné;
cependant rien ne permet d'affirmer cette hypothèse avec la plus grande certitude.
D'autres théories présentent l'oreille absolue comme relevant de l'acquis, que certains individus développent à court ou à long terme par l'écoute intensive ou la pratique très assidue d'un instrument le plus tôt possible;
dans ce cas non plus, aucun élément ne le prouve avec exactitude.
Mais revenons à nos termes : "ACCORD" et/ou "ACCORDAGE" :
L'ACCORDEUR, et non le "RACCORDEUR", exploite toutes les possibilités du piano, en établissant un rapport entre les différentes fréquences des 88 notes (tessiture de tous pianos modernes), supprime les battements des unissons (lorsqu'il y a 3, 2, ou une corde(s) par note (ou par choeur), selon le registre "aigu, medium, grave),
par la tension des cordes, sur le sommier des chevilles à l'aides de clés d'accord ou "clefs d'accord" :
(levier généralement extensible, muni d'un manche en bois de palissandre notamment et d'une lame d'acier inoxydable de forme cylindrique ou exagonale, dont un côté coulisse à l'intérieur du manche en bois, fixé à l'aide d'une vis ou colier de serrage une fois la clé ajustée au piano, longueur nécessitant souvent plusieurs ajustements selon les registres, dont l'autre extrémité comporte un filet sur lequel vient se visser plusieurs canons à têtes ou douilles de grandeurs et de formes variables, permettant ainsi d'épouser la forme des chevilles sur lesquelles la clé / clef sera placée, afin de faire tourner les chevilles autour desquelles sont enroulées les cordes pour exercer une traction sur ces dernières, , puis de caler / stabiliser les chevilles, une fois la tension voulue et la fréquence correspondante toutes deux atteintes),
et étouffoirs généralement appelés "coins d'accord" :
(petites pièses de cahoutchou munis ou non d'une tige métallique, en forme de "cale de porte" se plaçant, d'abord entre les deuxièmes et troisièmes cordes des notes / choeurs à 3 cordes blanche en acier trempé de manière à ne laisser vibrer que la première des trois, puis disposés derrière la troisième corde afin d'accorder la deuxième corde sur la première, avant de libérer la troisième, pour la faire sonner à la même fréquencce que les deux précédentes, obtenant, de la sorte, l'unisson, c'est-à-dire la même fréquence sonore pour une seule et même note, opération se répétant à autant de reprise qu'il y a de notes à 3 cordes, (registres medium et aigu), puis, étouffant l'une des deux cordes filées par notes du début du grave; cordes recouvertes d'un fil de cuivre et dont les épaisseurs augmentent à mesure que l'on arrive vers le registre grave, généralement au niveau de la première octave, où il n'y a plus qu'une seule corde par note,à l'exception de certains pianos de concerts où les cordes filées sont au nombre de 3 par notes dans le début du registre grave, puis de 2 vers la moitié de l'octave la plus grave, en fonction des caractéristiques de l'instrument, de sa longueur, de sa charg, etc.
Pour faciliter l'accès aux cordes dans le registre aigu des pianos droits dont la mécanique est placée verticalement, face aux cordes, l'on utilise des coins à pince, en matière plastique ou en nylon, plus longs, dont les deux parties actionnées avec les doigts sont écartées par un ressort.
La tension exerce une pression sur la table d'harmonie par le biais du chevalet, - c'est ce que l'on appelle la charge -,
pièce de bois en contact avec la table d'harmonie, dans laquelles les cordes sont ancrées dans des pointes, allignée de façon à rappeler la forme d'un peigne,afin de transmettre à cette dernière leur énergie vibratoire.
c'est la distance entre les dites "pointes du chevalet" lui-même surélevé par rapport aux pointes d'accroches des cordes et les sillets et agrafes, qui permettent à la corde de vibrer.
La table d'harmonie est constituée de minces planches d'épicéa collées entre elles, renforcées par les barres de table;
elle constitue véritablement "l'organe vocal, le haut-parleur, l'âme sonore du piano"; une corde tendue sur un cadre sans fond a une énergie vibratoire très faible, raison pour laquelle il convient de l'amplifier à l'aide d'une table non pas en contreplaqué, mais en épicéa dont les essences font l'objet d'une sélection rigoureuse de la part des fabricants.
C'est aussi une des pièces maîtresses du piano très fragile qui se charge d'eau en cas de saisons humides, ce qui entraîne son gonflement et par conséquent une hausse non uniforme de l'accord, sans oublier l'oxydation des cordes et autres pièces métalliques que comporte le piano.
Conséquences : pannes irrémédiables, car remplacement trop coûteux des 220 à 250 cordes ainsi que de toute autre autre pièce comportant un excès de rouille.
A l'inverse, lorsqu'elle sèche, quand l'on élève la température de la pièce par un systhème de chauffage ou un climatiseur mal réglé, la table se rétracte et l'accord aura tendance à baisser toujours de façon aléatoire.
La répétition de ces brusques changements constituera la principale cause de fissurage, voire dde rupture.
Souvent inconsciemment, on se dirige tout droit vers la catastrophe !!!
Je vous prommets, très prochainement, un glossaire plus complet reprenant toutes les pièces que comportent le piano, avec leurs définitions et leurs interactions les unes avec les autres.
A consulter régulièrement donc...
Merci à vous.
COPYRIGHT © Alain de Rhode.
Tous droits réservés
http://accordeur-bruxelles.blogspot.com/
Tél : 0477/36 10 81
*** NOUS TRAVAILLONS SUR TOUTES LES MARQUES DE PIANOS ! ***
APOLLO - ATLAS - BALDWIN - BLUTHNER - BORD - BRINSMEAD - BROADWOOD - BROTHER - BURGER JACOBI - CHALLEN - CHAPPELL - CHICKERING - CALISIA - CARAIMAN - CHAVANNE
- CHERNY - CHOISEUL - DAEWOO - DIETMANN - EISENBERG - ERARD - EUTERPE - FAZER - FEURICH - FORSTER - FUCHS & MOHR - FURSTEIN - GAVEAU - GEYER - GOMBAULT
- GRAND - GUNTHER - GROTRIAN STEINWEG - HANLET - HELLAS - HERRMANN - HOHNER - HOLSTEIN - HUPFELD - HYUNDAI - HOFFMANN - IBACH - IRMBACH - KAWAI - KEMBLE
- KLEIN - KLINGMAN - KNABE - KNIGHT - KOHLER & CAMPBELL - KRAUSS - LEGNICA - LINDHOLM - LESAGE - LOWREY - MAEARI - NIENDORF - NORDISKA - PETROF - PFEIFFER
- PIANO DE FRANCE - PLEYEL - RAMEAU - RIPPEN - RIEGER KLOSS - RONISCH - ROSSLER - ROYALE - SAUTER - SAMICK - SCHOLZE - STEINBACH - STEINMANN - SCHERRER
- SCHIEDMAYER - SCHIMMEL - SCHULZE & POLLMAN - SEILER - SILBERMAN - SOLTON - STEINGRAEBER - STORY & CLARCK - THURMER - TOKAI - TOYO - TCHAIKA - WALDHEIM
- WEBER - WEINBACH - WEISS - WURLITZER - YAMAHA
*** SANS OUBLIER LES MARQUES DE PRESTIGE ***
BECHSTEIN - BÔSENDORFER - FAZIOLI - STEINWAY & SONS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire