samedi 27 septembre 2008

Voulez-vous avoir une illustration de ce qu'est un piano, un aperçu de là où mes collaborateurs et moi même pouvons intervenir?

Bien qu'aucun site ou livre traitant du piano, à commencer par le mien, ne soit parole d'Evangile, je vous propose de vous rendre sur la page :

http://pianos.ifrance.com/

Certes, ce site n'a pas été mis à jour depuis 2001, mais, aucune révolution majeure n'est intervenue au niveau de la "facture" du piano, si ce n'est le fait que l'industrialisation massive et presqu'exclusive en ont fait un bien de consommation que l'on achète et que l'on jette, comme on le ferait avec un téléviseur ou une voiture.
C'est d'autant plus vrai que la production massive asiatique ne cesse d'envahir nos marché avec des pianos qui ne sont plus que l'assemblage de pièces venant tantôt de Malaisie, d'indonésie et, bien entendu, de Chine.
Ces instruments ne sont, en effet plus fait pour durer. mais lisez plutôt les pages consacrées à l'histoire, la facture, l'évolution, les métiers du piano, entre autres, du site
http://pianos.ifrance.com/

Je puis vous assurer que j'ai découvert ce site après avoir rédigé mon blog, c'est à dire, pas plus tôt que le lundi 15 septembre 2008, alors que la plupart des publications parues sur :
accordeur-bruxelles.blogspot.com
rédigées par moi seul, basées sur mon expérience personnelle, celle de mes confrères, de mon maître, de pianistes de jazz et classiques, de professeurs de piano... et s'étendant sur bien des sujets similaires ont été publiées bien avant que je nedécouvre ce site.
Aussi, sur tous les sites de marchands de pianos, vous pourrez entendre les commentaires les plus élogieux sur ce qu'ils vendent, et les pires atrocités sur ce qui n'est pas disponible dans leurs maisons.
Ainsi, des distributeurs de marques chinoises, (sur lesquels des plaques à consonnances allemandes sont souvent posées), vous diront que les pianos allemand, français, italiens, etc., sont ce que l'on a fait de plus mauvais depuis la naissance du piano.

D'autres revendeurs de marques européennes, américaines... vous diront le contraire.

Mais qui croire alors ?
Comment s'y retrouver ?

Le blog que vous lisez, ainsi que les sites et documents que je propose de temps à autres se veulent neutres et objectifs.
Normal, je n'ai rien à vendre, je constate mais ne juge pas, et si, je devais en donner l'impression, sachez que ce n'est pas l'état d'esprit de ce site.
Je me permets juste de penser, mais cela n'engage que moi, que des usines qui produisent près de 100.000 pianos par an, risquent d'accorder moins d'importance à l'aspect durables de ce qu'ils produisent, je ne sais même pas si 100.000 pianos sont vendus dans le monde chaque année.

Un piano doit avant tout plaire au pianiste qui veut l'acquérir et être placé dans un environnement sonore adéquat.
Il est entendu qu'il ne sert à rien d'avoir un piano droittrès haut dans une petite pièce de la maison, avec de grandes vitres, des murs nus et un solle carrelé.
Certes il est toujours possible de procéder à une harmonisation visant à tenter d'adapter l'élasticité et la souplesse des feutres des marteaux, mais il faut savoir que cela représente un tra vail très long, très précis et relativement coûteux.

Alors, bien sûr, il y a YAMAHA, KAWAI, (généralement très fiabbles), SAMICK, WENDL ET LUNG, YOUNG CHANG, GEORGES STECK, KLEIN, PEARL RIVER, RITMÜLLER, NIEMEYER, ESSEX (made in China, designed by Steinway), BOSTON (By Steinway & Kawai),
tout comme il y a SCHIMMEL, IBACH, BECHSTEIN, RÖNICH, PETROF, PLEYEL, ERARD, GAVEAU, RAMEAU, SAUTER, SEILER, BLÜTHNER, FÖRSTER, HOFMANN, ZIMMERMANN, ,et bien d'autres !!!

Sans vous parler de la gamme prestige de STEINWAY & SONS,BÖSENDORFER, FAZIOLI (pianos de concerts)

Ce qu'il faut faire, c'est en comparer un maximum, tenir compte de la robustesse de la mécanique, de la chaleur du timbre et du son, de la provenance et des conditions de séchage du bois d'épicéa servant à construire la table d'harmonie, ce qui a une importance capitale pour le rendu sonore du piano, se demander à quoi va servir le piano, réfléchir à l'endroit de la maison ou de l'appartement où on le disposera...

Tout dépend :
Un piano, oui, mais pour qui, pour quoi, d'étude, d'interprétation...

Hormis les pianos de prestige, la plupart des marques proposent des petits modèles bas de gamme, dit d'étude, et des modèles plus hauts et plus profonds dits d'interprétation.

Les pianos droits peuvent être très discrets, ou plus imposants, leur hauteur allant de 105 cm à 135 cm. la profondeur étant normalement, je dis bien normalement, car on voit de tout, proportionnelle à la hauteur.

Pour les pianos à queue, il y a les "crapauds", dont la longueur est inférieure à 150 cm puis il y a les petits 1/4 queue dont la longueur varie selon les marques, env. 155 cm, les 1/4 queues, env. 160 et 175 cm, les grands quarts, env. de 180 à 190 cm, les 1/2 queues, de 190 à 210 cm, les 3/4 queue, de 215 à 230 cm et les queues complètes, allant parfois jusqu'à près de 3 mètres.

Encore une fois, ces mesures sont très approximatives. Tout dépend des marques, de la configuration de la table d'harmonie, de la profondeur de la caisse de résonance...

Bonne lecture donc, et n'hésitez pas à m'appeler si je peux vous aider.


Alain de Rhode,
Technicien & Accordeur de pianos.

tous droits réservés

T/G : 0477/36 10 81

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