mercredi 4 juin 2008

Un accordage régulier pour une longévité maximale.

Chers lecteurs et fidèles clients,
Comme vous aurez pu ou pourrez le lire sur tous les sites consacrés au piano, le passage d'un accordeur, au moins une fois par an vous est vivement conseillé.
Pourquoi ?
Parce qu'un piano, même non utilisé, se désaccorde, sous l'effet des paramètres atmosphériques, hygrométriques et thermiques qu'il subit inévitablement et indépendamment de notre volonté.
Citons deux exemples, à titre de comparaison, certes, un peu grossière :
A l'image d'une batterie de voiture ou de téléphone portable qui se déchargent, à la manière des pneus qui se dégonflent, les cordes d'instruments de musique se détendent.

Bien entendu, une des fonctions de l'accordeur est la remise au diapason de l'ensembles des cordes d'un piano.
Cette opération peut nécessiter plusieurs étapes, si le piano n'a pas été accordé depuis 5 ans ou plus, s'il a subi plusieurs déménagements, sans avoir été accordé après chacun de ceux-ci, si il a été soumis à de trop grands écarts de température et d'humidité...

Une fois la remise au diapason effectuée, l'accordeur vous proposera de vous assurer le maintien de votre piano autour de cette valeur qu'est le "la" 440 Hz.
C'est pourquoi, au moins un accord par an est très vivement recommandé.
Si après une remise au diapason suivie d'un accord définitif, vous attendez à nouveau quelques années, tout sera à refaire.
Seul bémol : votre piano ne supportera pas de très nombreuses remontées et son accord finira par se déstabiliser définitivement.
La traction de l'ensemble des cordes étant de 20 tonnes, en moyenne, sur un piano actuel, diminue à mesure que les cordes se détendent, d'où, la nécessité de plusieurs passage, en cas d'attente trop longue. Vouloir remettre un piano désaccordé autour de 435 Hz, à 440 hz en une seule fois, est très dangereux.
D'une part, la probabilité est très faible, voire inexistante, que l'accord se stabilise en une seule étape, et d'autre part, il y a des risque de bris de cordes voir de cadre ou de table d'harmonie, cette dernière étant directement reliées aux cordes par le chevalet, du fait d'une hausse trop forte et trop rapide de la traction exercée sur l'ensemble des cordes, celles-ci étant au nombre de 240 en moyenne.
N'essayez, surtout pas, comme cela s'est déjà vu, d'accorder votre piano vous-mêmes, sans avoir reçu la formation spécifique, en ne vous servant que d'outils de base, pensant que l'"objet qui fait des miracles", - j'ai nommé - l'accordeur électronique, vous sera de la plus grande utilité.
En terme d'accordage de piano, l'accordeur électronique, ne doit servir à un professionnel, que dans des cas précis, sa principale fonction étant la mesure et le contrôle des différentes fréquences sonores.
Il convient de savoir quand, comment et pourquoi l'utiliser,mais il ne constitue, en aucun cas, la référence absolue en matière d'accordage définitif.
Le tour de main, les différents points d'appui, la précision des gestes pour la stabilisation des chevie, la précision du tour de clé, ll'écoute des battements des tierces, quartes, quintes, sixtes, octaves, dixièmes, quinzièmes (doubles octaves), l'accord des unissons..., voilà autant de facteurs auxquels il convient d'être extrêmement attentif, et rigoureusement entraîné, et ceci tout au long de l'accord, afin d'effectuer une vérification tout au long du travail, de la première à la dernière note.

Croyez-moi, nos formations passent par des stages, et sont, à juste
titre, supervisés par des maîtres rigoureusement pointilleux.
Il ne nous est pas autorisé de nous lancer dans l'aventure, avant que l'on nous ait inculqué ce qu'est la conscience professionnelle, indispensable à ce métier... car, l'expression : "accordeur de pianos", désigne un métier, à part entière.
Et autrefois, ce métier s'appliquait très bien à des personnes non voyantes, , comme moi, ce qui n'est hélas plus le cas de nos jours. Je le déplore, mais reste positif, parce que je m'estime heureux d'avoir eu la chance de pouvoir réaliser, dans le début des années 90, l'entièreté de ma formation d'accordeur en Belgique.
Je suis au regret que ces section aient toutes été fermées, il y a peu, dans notre pays, et espère, de tout mon coeur, qu'un jour, elles renaîtront et connaîtront, à nouveau, de beaux jours chez nous !

Il est bien entendu que je suis tout à fait disposer à montrer, à toutes personnes intéressées, ce que je fais en accordant leurs pianos, et à donner des explications tout au long du déroulement de mon travail.

Tout en ne voulant pas, en toute sincérité, - comme l'on dit : "pousser à la consommation" -, je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'un accord par an, est un service minimum.
Si vous pratiquez intensivement et avez une oreille avertie, n'hésitez pas à faire accorder votre piano plus souvent, à chaque fois que vous êtes perturbés par le désaccordage de votre instrument.

(Votre serviteur, possède également un piano d'une qualité raisonnable, ayant la chance, lui aussi, de pouvoir - en toute modestie - communiquer toute sa sensibilité grâce à ce merveilleux instrument).
Dès que j'ai deux heures devant moi, et que je m'aperçois que de simples rectifications ne suffisent plus, j'accorde mon propre piano entièrement.

Besoin d'aide pour votre piano ?
Je vous invite à prendre rendez-vous, par téléphone uniquement, 7 jours sur 7.
Tel : 0477 / 36 10 81
Si répondeur, merci de bien vouloir laissez un message vocal comprenant vos coordonnées complètes, je vous répondrai dès que possible.
(pas d'sms, s'il vous plaît).

*** Secteur d'activité : Tout bruxelles et Brabant (Wallon et Flamand).***

A bientôt !

Sincères et musicales salutations,

Alain de Rhode,
Technicien & Accordeur de Pianos.
Tel : 0477 / 36 10 81

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